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La récente directive européenne a ébranlé le monde des passionnés de voitures anciennes.
Dès septembre, il leur sera interdit de conduire leurs véhicules historiques sur les routes de campagne, une mesure qui a suscité de vives réactions dans la communauté des collectionneurs.
Impact de la nouvelle réglementation.
La directive, visant à réduire les émissions polluantes, impose des restrictions sévères sur l’utilisation des voitures anciennes, considérées comme moins écologiques que les modèles modernes équipés de technologies de filtration avancées.
« Cette directive nous prive de notre passion et de notre liberté de circuler avec des pièces de l’histoire automobile, » explique Jacques Martin, propriétaire d’une Citroën Traction Avant de 1954.

Le témoignage de Jacques Martin.
Passionné depuis l’enfance par les voitures de collection, Jacques a restauré plusieurs modèles historiques. Cependant, la nouvelle directive met en péril sa passion. « Chaque sortie en voiture ancienne est pour moi un voyage dans le temps, une célébration de l’ingénierie du passé, » confie-t-il. 
Conséquences économiques et sociales.
En plus de l’impact personnel sur les collectionneurs, cette interdiction pourrait avoir des répercussions économiques. Les rassemblements de voitures anciennes attirent des visiteurs de toute l’Europe, stimulant l’économie locale des régions rurales où ces événements sont souvent organisés.
« Les petites villes qui accueillent ces rassemblements pourraient voir une baisse significative de leurs revenus touristiques, » prévient un organisateur d’événements de voitures classiques.