Italpassion
03/12/2025
Pendant des mois, elle avait disparu des radars. La Ferrari Testarossa à six roues, création aussi fascinante que hérétique, semblait figée dans une forme de purgatoire automobile. Ni nouveaux clichés, ni annonces officielles, ni la moindre piste sur son avancement. Jusqu’à ce que l’affaire ressurgisse brutalement, non pas avec des images de chantier, mais avec des accusations publiques, des règlements de compte… et un projet décrit aujourd’hui comme « détruit ».
Un fantasme mécanique digne de Mad Max.
Lorsque
la Testarossa 6×6 est apparue pour la première fois, elle avait quelque chose d’irréel. Une
Ferrari allongée, élargie, dotée de quatre roues motrices à l’arrière, animée par un V8 américain suralimenté de 1200 chevaux. Plus qu’un projet tuning, c’était une arme de film post-apocalyptique, directement sortie de Mad Max ou Cyberpunk 2077. Derrière cette idée folle, on trouvait Alexandre Danton, un français qui fait des allers-retours entre la France et les USA, et son atelier Danton arts kustoms spécialisé dans ce genre de transformation. Après un Hummer 6×6 motorisé par un V8 Hellcat et vendu aux États-Unis, l’homme semblait prêt à franchir un nouveau cap : s’attaquer à l’une des Ferrari les plus iconiques de l’histoire.
Une Ferrari, une vente record, et une promesse.
Avant la Testarossa, il y avait déjà eu un précédent. Le Hummer à six roues développé par Danton et un partenaire américain avait été vendu pour 750 000 dollars lors d’une vente aux enchères. Un prix suffisamment élevé pour sceller un accord de principe avec Gas Monkey Garage : si la première création rencontrait le succès, la suivante serait financée par les Américains. La Testarossa devenait alors le projet vitrine. Une Ferrari confiée aux mains d’un préparateur outsider, financée par un empire télévisuel. Du moins, en apparence.